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Laurie Caron, Chimiste,M.Sc. – Capsules végétales

Nom latin : Coptis trifolia (L.) et son ancien nom est Coptis groenlandica (Oeder) Fern.

Noms communs : Coptide du Groenland, Savoyane, Sabouillane, Sibouillane, Gold-thread.

Figure 1 : Représentation de la plante.

Petites plantes herbacées vivaces aux rhizomes grêles, filiformes et de couleur jaune or (figure 1-2). Les feuilles de cette plante sont basilaires, longuement pétiolées et luisantes supérieurement (figure 3)1. Le Coptis trifolia est très commun dans les sous-bois de la forêt boréale et largement connue pour ses propriétés biologiques. 

La plupart des études traitent des composés actifs dans le rhizome de cette plante soit plusieurs alcaloïdes reconnus (berbérine, palmatine, jatrorrhizine, coptisine, columbamine et l’épiberbérine)2 pour leurs nombreuses propriétés. La molécule de berbérine est celle qui se retrouve en plus grande quantité dans les rhizomes secs de C. trifolia (5,20 à 7,69 % p/p)3

La berbérine est reconnue pour traiter diverses infections intestinales, pour être antibactérien, antiviral et anti-inflammatoire3. De récentes études démontrent également que la berbérine posséderait des propriétés antitumorales  et de cytotoxicité4 assez élevée et serait un bon candidat comme agent antinéoplasique  général (agent anticancéreux)3.

Figure 2 : Représentation des racines de la plante.

Figure 2 : Représentation des racines de la plante.

Figure 3: Représentation des feuilles de C. trifolia.

Figure 3: Représentation des feuilles de C. trifolia.

D’une autre part, l’utilisation des rhizomes sous diverses formes (infusion, décoction, etc.) est largement répertoriée dans la littérature des usages ethnobotaniques des Amérindiens des tributs Iroquoises5, Micmacs6 et Algonquiennes7. Les activités biologiques attribuées à ces différentes mixtures sont le soulagement des troubles digestifs, traitement des problèmes respiratoires et de cœur, soulagement de la fièvre et du mal de dents5–7

Les racines fraîches au goût amer étaient également mâchées et cela pouvait aider à guérir les plaies à l’intérieur de la bouche souvent causées par l’utilisation du tabac6. La couleur jaune des rhizomes servait également de teinture pour les peaux d’animaux des Amérindiens1

Références

(1)       Marie-Victorin. Flore Laurentienne; 3e ed.; Gaëtan Morin éditeur: Montréal, 2002.

(2)     He, Y.; Hou, P.; Fan, G.; Arain, S.; Peng, C. Comprehensive Analyses of Molecular Phylogeny and Main Alkaloids for Coptis (Ranunculaceae) Species Identification. Biochemical Systematics and Ecology 2014, 56, 88–94.

(3)     Tang, J.; Feng, Y.; Tsao, S.; Wang, N.; Curtain, R.; Wang, Y. Berberine and Coptidis Rhizoma as Novel Antineoplastic Agents: a Review of Traditional Use and Biomedical Investigations. Journal of ethnopharmacology 2009, 126, 5–17.

(4)         Lin, L.-T.; Liu, L.-T.; Chiang, L.-C.; Lin, C.-C. In Vitro Anti-hepatoma Activity of Fifteen Natural Medicines from Canada. Phytotherapy research : PTR 2002, 16, 440–444.

(5)         Herrick, J. W. Iroquois Medical Botany, State University of New York, Albany, 1977, p. 322.

(6)       Speck, F. G. and R. W. D. Utilization of Animals and Plants by the Micmac Indians of New Brunswick. Journal of the Washington Academy of Sciences 1951, 250–259.

(7)    Black, M. J. Algonquin Ethnobotany: An Interpretation of Aboriginal Adaptation in South Western Quebec; Canada, N. M. of, Ed.; 65th ed.; Ottawa, 1980; p. 167.

 

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